Appel à communications – Hammamet 2023 (Tunisie)

6e édition du Colloque international Langue et territoire 

Hammamet (Tunisie), à l’hôtel Royal, du 26 au 30 juin 2023

Contexte

Fort de Hammamet

Les colloques internationaux Langue et territoire, organisés à Sudbury (Canada) en 2010, à Tbilissi (Géorgie) en 2015, à Kénitra (Maroc) en 2017, à Trente (Italie) en 2019 et à Montpellier (France) en 2021, ont réuni un grand nombre de chercheuses et de chercheurs du monde entier autour de thématiques problématisant les différents contextes où langues et territoires sont interreliés. À l’occasion de la tenue du sommet de la Francophonie en Tunisie, nous avons décidé d’emboîter le pas en y organisant la sixième édition du Colloque international Langue et territoire à Hammamet, du 26 au 30 juin 2023.

La Tunisie, acteur-clé dans l’histoire du bassin méditerranéen, de ses peuples et de l’humanité, pays au 3500 ans d’histoire, d’infinies richesses – civilisationnelles, culturelles, scientifiques et techniques –, dont la mémoire se trouve gravée dans les langues qui les ont transmises au gré du temps et dans l’esprit qui les a façonnées belles, complexes, agrégées et variées, comme des roses de sable. Cette Tunisie aux mailles intriquées et complexes fait écho aux fondements interdisciplinaires et relationnels du colloque Langue et territoire.

Description

Les concepts langue et territoire renvoient tous les deux à des notions de structurations sociales, d’appropriation de l’espace et de sentiments d’appartenance. Une approche historiographique de ces notions permet de révéler la part d’innovation et de nouvelles pratiques des sociétés qui les façonnent. Les contours sémantiques de ces termes très polysémiques diffèrent en fonction de qui les emploie, dans quel contexte et avec quel objectif. Les représentations auxquelles ils donnent corps sont autant de révélateurs des liens qui les unissent et des structures qui les construisent. Ensemble, ou séparément, ils évoquent les échanges, les mouvements, les métissages, mais encore les replis, les conflits.

Le colloque abordera les différentes formes que peuvent prendre les liens qui unissent les langues au(x) territoire(s) et vice versa, ainsi que les enjeux politiques, sociaux, économiques qui naissent des rapports construits hier ou aujourd’hui entre langue(s) et territoire(s). Derrière les langues et les territoires, il y a des hommes et des femmes qui, avec leurs pratiques sociales et leurs représentations, sont au cœur des logiques constitutives de territoires, voire de territorialité. De nouveaux territoires font émerger de nouvelles pratiques langagières et, réciproquement, de nouvelles pratiques langagières dessinent de nouveaux espaces, mis en discours et investis de sens.

Les « frontières » entre langue(s) et territoire(s) ne sont pas étanches mais perméables dans le temps et dans l’espace, en fonction de facteurs tels que le déplacement des populations, les politiques linguistiques, les représentations linguistiques et sociales, l’éducation, les médias de masse et les valeurs socioculturelles.

Les propositions de communication pourront s’inscrire dans les thématiques combinant la langue et le territoire et les disciplines suivantes, qui ne constituent pas une liste exhaustive des possibilités :  

Le Royal Hammamet
  • L’aménagement linguistique
  • L’économie (aussi économie linguistique)
  • L’éducation
  • L’histoire 
  • L’identité
  • L’ingénierie linguistique et la linguistique computationnelle
  • La littérature (aussi la géographie littéraire)
  • La philosophie et la religion
  • Le droit (aussi droits linguistiques) et la politique
  • Le virtuel et le numérique
  • Les conflits linguistiques
  • Les contacts de langues
  • Les langues « sans territoire », les territoires « sans langue » 
  • Les minorités linguistiques
  • Les mobilités linguistiques et la mondialisation
  • Sociolinguistique et écologie urbaines
  • Les Premières Nations (autochtones, indigènes)
  • Les réseaux et la société

Pour participer au colloque

Nous vous invitons à soumettre une proposition de session complète ou de communication individuelle. Toutes les propositions seront soumises à l’évaluation doublement anonyme du comité scientifique du colloque.

La date limite pour soumettre les propositions de de session complète ou de communication individuelle est le 30 novembre 2022. Veuillez faire parvenir votre proposition, conformément au protocole précisé ci-dessous, à l’adresse suivante : CILT@laurentienne.ca.

Communication individuelle

Les communications individuelles sont d’une durée maximale de 15 minutes chacune suivies d’une période de discussion de 15 minutes et peuvent être prononcées en français, en anglais ou en arabe.

Veuillez rédiger votre proposition en Word (police de caractère Times Roman, 12 p.p.) en y incluant les renseignements suivants :

  • Titre de civilité ou professionnel
  • Prénom,
  • Nom (en majuscules)
  • Institution d’attache
  • Adresse postale
  • Courriel
  • Statut professionnel (professeur, chercheur…)
  • Titre de la communication : 20 mots au maximum
  • Mots clés : 10 mots au maximum
  • Résumé de la communication : 250 mots maximum.

Session

Les sessions regroupent trois participants autour d’une problématique commune. La durée de la session est de 60 minutes dans laquelle doit être prévu une période de 15 minutes pour les questions.

Veuillez rédiger votre proposition de session en Word (police de caractère Times Roman, 12 p.p.) en y incluant les renseignements suivants :

  • Titre de la session : 20 mots au maximum
  • Problématique de la session :  250 mots maximum.

Y inclure aussi, pour chaque participant, les informations ci-dessous :

  • Titre de civilité ou professionnel
  • Prénom,
  • Nom (en majuscules)
  • Institution d’attache
  • Adresse postale
  • Courriel
  • Statut professionnel (professeur, chercheur…)
  • Titre de la communication : 20 mots au maximum
  • Résumé de la communication : 250 mots maximum.

Calendrier 

Envoi des propositions individuelles :     le 30 novembre 2022

Notification d’acceptation :                     le 20 décembre 2022

Ouverture des inscriptions :                     le 3 mars 2023

Programme provisoire :                           le 1er mai 2023

Publication

Après le colloque, une publication de textes évalués par les pairs est prévue dans la Série monographique en sciences humaines. Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec nous au CILT@laurentienne.ca ou consulter le site Web à : olfo.ca/colloque-lt/edition/hammamet-2023/

Comité organisateur

Carole Anderson (secrétariat), Université Laurentienne (Canada)

Julie Boissonneault. CRCCF, Université d’Ottawa (Canada)

Ali Reguigui, Université Laurentienne (Canada)

Comité scientifique

Rim Abidi, Institut supérieur des langues de Gabès (Tunisie)

Olfa Abrougui, Université de Tunis (Tunisie)

Gerardo Acerenza, Università degli Studi di Trento (Italie)

Jacqueline Acquaviva-Bosseur, Université de Corse (Corse)

Salih Akin, Université de Rouen (France)

Rima Baraké, Université Libanaise Tripoli (Liban)

Boussad Berrichi, Université Carleton (Canada)

Michel Bock, Université d’Ottawa (Canada)

Ahmed Boualili, Université de Cergy-Pontoise (France)

Samira Boubakour, Université Batna 2 (Algérie)

Claudine Brohy, Université de Fribourg (Suisse)

Angela Buono, Université de Naples “L’Orientale” (Italie)

Renée Corbeil, Université Laurentienne (Canada)

Hafida El Amrani, Université Ibn Tofaïl (Maroc)

Venant E. Eloundou, Université de Yaoundé 1 (Cameroun)

Bernard Mulo Farenkia, Cape Breton University (Canada)

Yves Frenette, Université de Saint-Boniface (Canada)  

Roger Gervais, Université Sainte-Anne (Canada)

Anne Gilbert, Université d’Ottawa (Canada)

Amélie Hien, Université du Québec à Trois-Rivières (Canada)

Lucie Hotte, Université d’Ottawa (Canda)

Uladzislaŭ Ivanoŭ, U. européenne des sciences humaines (Lituanie)

Simon Laflamme, Université Laurentienne (Canada)

Atinati Mamatsashvili, Université d’État Ilia (Géorgie)

Marcienne Martin, UQAT (Canada)

Leila Messaoudi, Université Ibn Tofaïl (Maroc)

Rozenn Milin, Université Bretagne-Loire, Rennes 2 (France)

Jean-Pierre Pichette, Université Sainte-Anne (Canada)

Valérie Raymond, Université Laurentienne et Université Lakehead (Canada)

Brigitte Rigaux-Pirastru, Université d’Angers (France)

Liliane Rodriguez, University of Winnipeg (Canada)

Karim Salhi, Université M. Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie)

Mario Selvaggio, Université de Cagliari (Italie)

Mohamed Sguenfle, Université Ibn Zohr (Maroc)

Éric Trudel, Université de Moncton (Canada)

Élodie Vargas, Université Grenoble Alpes (France)